
Depuis plus de 30 ans, la Rencontre québécoise en réduction des méfaits (RQRDM) est un espace unique de partage et de mobilisation. Chaque année, elle rassemble des professionnel·le·s, des personnes concernées, des chercheur·euse·s et des organismes engagés pour échanger sur les enjeux actuels et futurs de la réduction des méfaits.
La 38e édition, prévue le 15 mai 2025, devait marquer un retour aux sources de cette approche, en mettant de l’avant ses principes fondamentaux : soutenir les personnes là où elles sont, lutter contre la stigmatisation et proposer des solutions fondées sur la science et les réalités vécues.
Malheureusement, nous sommes contraint·e·s d’annuler cet événement en raison de l’incertitude financière qui touche l’AIDQ et plusieurs autres organismes. Cette décision difficile reflète une réalité préoccupante : le manque de financement met en péril des initiatives essentielles pour la santé publique et la justice sociale.
Un contexte qui exige une mobilisation collective
La réduction des méfaits va bien au-delà de la seule prévention des risques : c’est un engagement envers des approches humaines, inclusives et fondées sur la dignité des personnes. Pourtant, les programmes et organismes qui portent cette mission doivent composer avec des ressources limitées, ce qui fragilise leur capacité à répondre aux besoins criants sur le terrain.
Alors que la crise des surdoses persiste et que la désinformation alimente encore trop souvent la stigmatisation des personnes concernées, nous devons redoubler d’efforts pour assurer la pérennité des initiatives en réduction des méfaits.
Lettre du ministre de la Justice : pourquoi la répression n’est pas la solution
S’informer et agir
L’AIDQ reste mobilisée pour défendre ces enjeux et poursuivre son travail essentiel. Nous invitons notre communauté à prendre connaissance de la situation et de ses impacts en consultant notre article détaillé ici :
AIDQ et d’autres organismes en péril : où en est le gouvernement ?
Nous remercions toutes celles et ceux qui nous soutiennent dans cette période charnière. La réduction des méfaits ne peut pas être mise de côté – elle doit rester une priorité collective.
Continuons à avancer ensemble.