Il y a quelques semaines, l’Institut universitaire sur les dépendances (IUD) a réuni des expert·e·s du Québec et de la France pour une discussion virtuelle sur les enjeux liés aux expériences de stigmatisation des personnes utilisatrices de substances. À cette occasion, Jeannine Foisy, agente de soutien en valorisation du savoir expérientiel dans le projet Résonance de l'AIDQ, a partagé son parcours et ses réflexions sur l'impact que peut créer la stigmatisation pour une personne utilisatrice de substances.
Jeannine a témoigné :
« J'avais tellement peur du jugement et de la stigmatisation que j'attendais à la dernière minute pour aller à l'hôpital. Les médecins me demandaient pourquoi, et je leur répondais que personne n’aime être stigmatisé. »
Ce vécu illustre parfaitement les conséquences dramatiques que la stigmatisation peut avoir sur l’accès aux soins.
Les échanges ont permis de souligner la nécessité d’adopter une approche humaine dans les milieux de soins, en mettant en avant l’importance d'offrir un accompagnement respectueux et sans jugement.