À l’AIDQ, on aime partager des initiatives qui font avancer la réduction des méfaits et la sécurité des personnes qui consomment. Aujourd’hui, c’est un projet vraiment utile de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) qu’on vous présente : le Projet suprarégional d’analyse de drogues dans l’urine. En bref, ce projet permet d’analyser les substances présentes dans l’urine des personnes qui consomment, pour mieux comprendre ce qui circule et les risques associés.
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Pour vous donner une idée de l’enjeu, saviez-vous que plus de 50 % des substances achetées contiennent des composés inattendus ou potentiellement dangereux ? Ce projet d’analyse, accessible gratuitement à certaines personnes et groupes au Québec, veut répondre à ce besoin d’information essentiel pour éviter les mauvaises surprises.
Comment ça marche ?
L’INSPQ recueille des échantillons d’urine auprès de personnes qui consomment, analyse les substances détectées et partage les résultats de manière anonyme. Ça donne des données fiables pour mieux comprendre les risques et adapter les services d’aide et de prévention.
Pourquoi c’est important ?
Connaître précisément les substances présentes dans les échantillons, c’est pouvoir identifier les risques liés à des mélanges involontaires, par exemple, ou détecter des substances particulièrement dangereuses avant qu’elles se propagent davantage. Pour celles et ceux qui consomment, c’est une occasion de faire des choix plus éclairés et, pour les intervenant·e·s, de mieux adapter leurs approches.