
Le 24 avril 2025, l’AIDQ est venu participer à la manifestation organisée par l’AQPSUD dans le cadre de la Journée nationale d’action contre les surdoses. Ensemble, avec plusieurs centaines de personnes rassemblées à la Place Émilie-Gamelin, nous avons marché en direction des bureaux du Conseil du Trésor, au rythme engagé de la fanfare Burning Brass Band.
Cette marche, aussi vibrante qu’émouvante, était un appel clair à la justice sociale et à des actions concrètes pour faire face à une crise qui tue. Chaque pancarte levée dans les airs portait un message fort :
« Une surdose, c’est déjà de trop »
« Nos ami·es, on les aime en vie ! »
« L’antidote est politique »
Ces slogans témoignent de la colère, de la douleur, mais aussi de l’espoir porté par une communauté qui refuse de rester silencieuse.
La manifestation visait notamment à rappeler l’urgence d’agir : deux personnes perdent la vie chaque jour au Québec à la suite d’une surdose. Dans ce contexte, les revendications formulées par les organisateur·trices sont cruciales : un approvisionnement plus sécuritaire, la décriminalisation des personnes utilisatrices de substances, et un réel soutien aux services de réduction des méfaits.
La réduction des méfaits est actuellement sous attaque, tant idéologiquement que budgétairement. De nombreux organismes en santé communautaire sont fragilisés, certains ont dû fermer, d'autres tentent de survivre dans une précarité intenable. Et pourtant, ces ressources sont vitales. Elles sauvent des vies, créent du lien, et redonnent de la dignité à des personnes trop souvent stigmatisées.
L’AIDQ est fière d’avoir participé à cette mobilisation. Nous croyons qu’il est temps que les gouvernements écoutent les personnes concernées, cessent de criminaliser la détresse, et financent adéquatement les solutions qui fonctionnent.