Renforcer les liens entre dépendance et criminologie : Retour sur notre participation au congrès des criminologues

Renforcer les liens entre dépendance et criminologie : Retour sur notre participation au congrès des criminologues

Les 24 et 25 octobre derniers, nous avons eu la joie de participer au 2e congrès des criminologues , sur le sujet "Adaptation des pratiques en criminologie dans un contexte de transformation sociale", organisé par l’Ordre des criminologues du Québec. Cet événement a été une expérience riche en rencontres, qui nous a permis de renforcer les liens entre les secteurs de la dépendance et de la criminologie, deux champs complémentaires et essentiels.


Un kiosque pour favoriser les échanges

Grâce à notre kiosque, nous avons eu l’occasion d’échanger avec des criminologues et d’autres acteur·ice·s du milieu, de présenter nos initiatives et projets, et d’expliquer comment nos deux environnements peuvent collaborer ou se rejoindre sur certaines thématiques. Nous tenons à remercier chaleureusement l’Ordre des criminologues pour leur accueil. 

 


Les ateliers AIDQ : Stimuler la réflexion et favoriser les échanges

Au-delà de notre présence au kiosque, nous avons également contribué à l'animation de trois ateliers abordant des thématiques et approches différentes, tout en restant dans notre expertise de la dépendance. Tous ont été très bien accueillis, notamment le dernier, portant sur l'intégration des personnes détentrices d'un savoir expérientiel au cœur des organisations. En bref, les voici :

1 - Atelier – Pour une application réussie de la déjudiciarisation et de la décriminalisation de la possession de drogues

  • Animé par Sandhia Vadlamudy, notre directrice générale, et Louis Letellier de St-Just, notre président, cet atelier a permis de discuter de stratégies concrètes pour la déjudiciarisation et la décriminalisation, notamment dans le contexte de la crise des surdoses.

2 - Atelier – L’analyse de substance expliquée : Vers une pratique informée et responsable

  • Animé par Julie-Soleil Meeson, responsable des contenus et de la valorisation des pratiques à
    l'AIDQ, cet atelier a démystifié l’analyse de substances en tant qu’outil de réduction des méfaits. En abordant des exemples concrets et les aspects légaux et logistiques, Julie-Soleil a démontré l’impact positif de ces services dans nos communautés et organismes communautaires et encouragé leur déploiement.

3 - Atelier – Comment intégrer des personnes détenant un savoir expérientiel dans nos espaces collaboratifs et nos organisations?

  • Animé par Marie-Ève Brunet et Jeannine Foisy, agentes de développement et de soutien au projet Résonnance-RSSS, cet atelier a présenté les avancées de ce projet visant à mobiliser les parties prenantes du secteur de la dépendance pour intégrer les savoirs expérientiels. Les personnes détentrices de savoirs expérientiels (PSE) jouent un rôle clé en contribuant à mieux comprendre les réalités des personnes utilisatrices de substances psychoactives, ce qui permet d’améliorer les services et les politiques qui les concernent. Marie-Ève et Jeannine ont ainsi exposé comment intégrer ces savoirs au sein des équipes et organisations, en valorisant leur complémentarité avec les savoirs cliniques et scientifiques.

En bref : 

Notre participation au Congrès des criminologues a marqué un premier pas important vers l’intégration de notre secteur dans leur milieu. Ces deux journées nous ont permis d’échanger sur nos différents projets, problématiques et d’explorer de nouvelles routes pour nos pratiques.

Un grand merci à l’Ordre des criminologues pour cette belle opportunité. Nous sommes impatient·e·s de continuer à explorer ces liens et à œuvrer ensemble pour un avenir où nos pratiques se complètent et s’enrichissent mutuellement.

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