La reconnaissance territoriale est une pratique qui fait partie d’un vaste processus que l’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ) a entrepris. Ce processus s’inscrit dans son engagement à cheminer vers la vérité et la réconciliation entre les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et les peuples allochtones du pays, notamment en lien avec l’adoption du Principe de Joyce.
À ce titre, il est important pour l’AIDQ de reconnaître la terre sur laquelle nous vivons, nous travaillons, nous nous divertissons et nous exprimons, car celle-ci représente une manière significative de sensibiliser la population à la présence des Premières Nations, des Inuits et des Métis, aux droits territoriaux et aux droits de la personne, et ce, dans la vie quotidienne.
C’est également une façon de souligner l’importance d’examiner la signification de l’histoire, son héritage, ses impacts passés et actuels, notamment les privilèges que nous détenons aujourd’hui en raison du colonialisme.
Il nous est ainsi possible de réfléchir aux actions individuelles et aux pratiques organisationnelles que nous devons prendre afin d’éviter de perpétuer des systèmes inéquitables et préjudiciables menant à la stigmatisation, la discrimination et au racisme systémique.
En tant qu’organisation travaillant dans l’ensemble du Québec, de même qu’avec des partenaires et collaborateurs nationaux et internationaux, l’AIDQ reconnaît les droits des Peuples autochtones dans le monde entier et travaille à intégrer une approche respectueuse de leurs savoirs et valeurs. Elle œuvre notamment à promouvoir et soutenir l’autodétermination, la santé et le respect des droits de la personne et à la création d’espaces et de sociétés plus équitables, justes et inclusifs.
Puisque les personnes autochtones sont sous-représentées au sein de la pratique d’intervention et à la majorité des réunions et des activités que l’AIDQ organise ou auxquelles elle prend part, l’Association tient à prendre soin de ne pas s’approprier cette pratique traditionnelle d’une façon qui serait déconnectée et vide de sens. Cette reconnaissance territoriale et les actions menant à la vérité et à la réconciliation sont un processus continu pour l’AIDQ.
L’Association des intervenants en dépendance du Québec (AIDQ) reconnaît que les terres sur lesquelles son équipe, ses administrateur.trice.s, ses membres, ses partenaires et ses collaborateur.trice.s ont l’opportunité de vivre, de travailler, de se divertir et de s’exprimer font partie de territoires non cédés, ni concédés. Ces territoires ont longtemps servi et sont encore un lieu de vie, de rencontre et d’échanges des Premières Nations, des Inuits et des Métis., à qui nous tenons à exprimer notre respect et gratitude.
L’AIDQ tient à souligner que son siège social est situé sur l’île de Tiohtiá:ke aussi connue sous le nom « Montréal », des territoires qui ont accueilli au fil du temps et où vivent encore de nombreuses communautés de diverses origines, notamment les peuples des Nations Kanien’kehá:ka (Mohawk) et Omàmìwininìwag (Algonquine).
En tant qu’organisation œuvrant pour la promotion de la santé et le respect des droits de la personne, l’Association croit qu’il est crucial de reconnaître l’histoire et les répercussions causées par des politiques de colonialisme et des pratiques préjudiciables systémiques, encore vivaces, un résultat direct de fautes et injustices du passé et du présent, qui oppriment encore aujourd’hui de façon disproportionnée, les Premières Nations, les Inuits et les Métis.
C’est dans un esprit de paix, de justice et de réconciliation, que l’AIDQ souhaite aujourd’hui et pour les générations à venir, utiliser sa voix pour promouvoir les droits de la personne et de la santé et enrayer la stigmatisation, les préjudices, les iniquités, la discrimination et le racisme systémiques que ces populations subissent encore aujourd’hui.
La réconciliation est un processus continu. L’AIDQ s’engage à en apprendre davantage sur leurs visions du monde, à réévaluer et reconsidérer sa place dans les espaces qu’elle occupe, et à développer et entretenir des relations saines et significatives avec les conseiller·ère·s, les aîné·es, et les gardien·nes du savoir autochtones de tous âges et ce, dans le respect des liens du passé, du présent et du futur.
L’AIDQ s’engage à mettre en lumière et à s’inspirer avec humilité de la diversité et richesse de leurs savoirs, de leurs enseignements et de leurs pratiques, et à collaborer avec ces peuples en tant qu’organisation solidaire non autochtone, de sorte que leur histoire, leurs cultures et leurs réalités soient au cœur de ses actions.
Maintenant et dans l’avenir, l’AIDQ vous encourage tous et toutes à vous renseigner et à réfléchir sur l’histoire de ces territoires, à partager vos connaissances et à œuvrer, chacun·e à votre manière, en faveur de la réconciliation avec les Premières Nations, Inuits et Métis, sur l’ensemble du territoire notamment connu sous l’île de la Tortue, et étant communément appelé « Canada ». L’AIDQ vous invite à travailler avec elle pour poursuivre sur une voie plus inclusive, collaborative et respectueuse fondée sur les 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada et sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
L’AIDQ désire enfin témoigner sa reconnaissance et rendre hommage aux personnes et organisations autochtones qui agissent au quotidien pour le bien-être de leur peuple et de leurs territoires.
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